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L’Algérien de Shanghai

Elias Oussalah est l’un des rares algériens à avoir mis sur pied une entreprise en Chine, à Shanghai, plus précisément. Parti à la découverte du monde et aussi pour poursuivre ses études, il y a une dizaine d’années, cet homme est aujourd’hui patron d’une société de Corporate Training du nom de Gate Consultants, alors que rien ne laissait supposer, au tout début, que la Chine allait devenir son port d’attache permanent.

C’est en 1999 que l’histoire d’Elias commence. A cette époque, il quitte l’Algérie pour poursuivre ses études aux Etats-Unis dans la spécialité Business Administration. A la fin de ses études, il quitte les Etats-Unis pour se rendre en Italie où il décroche un diplôme en langue et civilisation italienne. Ce diplôme obtenu, il part en France où il intègre une école de commerce. Dans le cadre de son cursus universitaire français, il est envoyé aux Etats-unis pendant un semestre avant d’être envoyé à Shanghai pour la validation de son diplôme. C’est précisément cette ville qui va le séduire. Il décide de s’y installer.

« Après trois mois de stage dans une entreprise de Teambuilding, j'ai décidé de faire mon expérience personnelle et professionnelle a Shanghai », raconte-t-il. « J'ai trouvé du travail avant même de finir mon stage dans une entreprise leader dans l'éducation, une entreprise Suédoise numéro un en Chine et dans le monde. J'ai commencé en tant que professeur d'anglais. Un an après j'ai été promu comme Academic Supervisor, et enfin en tant que Training Supervisor. En parallèle j’ai travaillé en freelance comme que trader », poursuit-il. A côté de son travail en tant que patron de la jeune société Gate Consultants, Elias travaille comme trader pour le compte d’une entreprise libanaise, Premium Sourcing International, en l’occurrence.

« J'ai choisi la Chine pour son dynamisme. Je suis "tombé amoureux" de Shanghai particulièrement. La chine est un grand pays avec différentes cultures selon les régions malgré les idées préconçues que le monde a sur son homogénéité », précise-t-il. Evoquant les Algériens de Chine, Elias dira qu’ils sont assez peu nombreux, notamment à Shanghai. Sur un autre plan, ce jeune chef d’entreprise souhaite, aujourd’hui, créer une filiale de sa société en Algérie en raison, dit-il, du grand potentiel que recèle ce pays.
Elias a fait beaucoup de chemin depuis qu’il a quitté l’Algérie. Il a emprunté le chemin du Savoir pour aboutir à celui du succès.

2010-07-14

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