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Feu vert pour l'investissement

L’actuelle loi de finances c’est à dire celle ayant pour intitulé loi de fiances 2010, renseigne sur les priorités du gouvernement algérien.

Notamment la lutte contre la fraude fiscale, mais également la réduction de la pression fiscale et la facilitation de l’impôt.

Ce texte désormais promulgué obéit d’ailleurs aux précédentes orientations du premier argentier du pays, M Karim Djoudi qui prônait la réduction de la pression fiscale et du taux d’imposition dans l’objectif d’accroître le niveau de l’activité économique.

Aussi la nouvelle loi de finances encourage-t-elle foncièrement l’investissement et l’action économique en général.

Elle prévoit des dépenses de 3300 milliards de DA, représentant l’équivalent de plus de 45 milliards de dollars. Même si l’on a évoqué à la faveur de la signature de cette loi un important déficit budgétaire, l’on a néanmoins assuré que ce dernier sera compensé par les disponibilités du Fonds de régulation des recettes dont le stock se situe actuellement à plus de 4000 milliards de DA.

Dans cette même loi, l’on a prévu un budget de fonctionnement de près de 1600 milliards de DA pour le fonctionnement des services de l’Etat dont 925 milliards de DA de dépenses salariales.

Il y aura aussi près de 1000 milliards de DA consacrés pour l’amélioration des conditions de vie de la population. Les infrastructures de santé, l’habitat et l’urbanisme ainsi que l’alimentation en eau potable et l’assainissement engloutiront une partie de la manne financière arrêtée.

L’alimentation en gaz et en électricité ainsi que l’amélioration du transport urbain puiseront également de cette dernière. La jeunesse et les sports ainsi que la culture et l’information ne sont pas en reste.

Dans la loi de finances, il y aura 250 milliards de DA qui seront alloués à l’encouragement de l’emploi des jeunes ainsi qu’à l’investissement économique. Il s’agit de la création d’emploi par les jeunes, d’aide à l’investissement agricole et d’appui à l’investissement industriel.

Ce sera possible grâce à la dotation au capital du Fonds national d’investissement, à l’appui à la compétitivité industrielle et à la bonifications d’intérêts bancaires.

2010-01-13

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