• Internet en Algérie ->> suite
  • Le crédit immobilier à taux bonifié ->> suite
  • Le Forum des pays exportateurs du gaz à Oran ->> suite
  • Marché mondial du GNL : l’encombrante intrusion du gaz non conventionnel. ->> suite
  • Ouverture du GNL 16 à Oran sur fond de crise des prix mondiaux. ->> suite
  • Introduction a la Concurrence en Algérie ->> suite
  • Rôle du Conseil de la Concurrence ->> suite
  • Lutte contre le marché informel en Algérie ->> suite
  • Aspect informationnel et analyse ->> suite
  • Réformes bancaires en Algérie ->> suite

Réformes bancaires en Algérie

Modernisation des infrastructures de traitement des paiements de masse.

Introduction
Le secteur bancaire en Algérie constitue le maillon faible de l’attractivité des investisseurs étrangers en Algérie. Les premières réformes engagées dans le secteur datent du début des années 90. Il était question de rétablir à la banque sa mission principale d’intermédiaire financier par excellence.
Les choses commencent à s’éclaircir après la promulgation de l’ordonnance n°03-11 qui est venu juste pour faire à un désastre financier causé par l’affaire khalifa Bank. La situation actuelle est caractérisée par la dominance des banques publiques, les banques étrangères et l’absence des banques privées nationales.
A fin décembre 2008, le réseau des banques publiques comprend 1057 agences et celui des banques privées et établissements financiers 244 agences contre 196 en 2007. Le total des guichets d'agences (sans succursales) des banques s'établit à 1301 contre 1233 en 2007, soit un guichet pour 26400 habitants contre 27400 en 2007. L'amélioration constatée de la bancarisation sous l'angle de développement du réseau est confirmée par le ratio population active / guichets bancaires, qui est de 8300 personnes en âge de travailler par guichet contre 8500 en 2007.

Réformes engagées :
trois aspects fondamentaux Les trois aspects fondamentaux de la réforme engagée pour la modernisation des infrastructures de traitement des paiements de masse : Tout d’abord, l’objet de la réforme : la cible en termes d’instruments de paiements modernes que le secteur bancaire algérien souhaite promouvoir et voir utiliser à terme par les différents segments de marché et de clientèle. Et surtout, les grandes étapes permettant d’atteindre cette cible, c'est-à-dire le plan stratégique de modernisation des instruments de paiement ; Ensuite, l’économie générale des opérations de paiements en Algérie : les principes de financement de l’activité paiements pour le secteur bancaire et les orientations pour les principes de tarification qui devront venir en renfort du plan stratégique de modernisation des instruments de paiement ; Enfin, les acteurs de la mise en œuvre de la réforme : la répartition des rôles entre les pouvoirs publics et les acteurs du secteur bancaire pour la régulation de l’activité, la normalisation des instruments de paiement et la gestion des systèmes interbancaires.

Trois recommandations pour mieux faire
Les recommandations stratégiques ont été approuvées par le Comité de Pilotage du 31 mars 2004, elles sont les suivantes : Un Plan stratégique de modernisation des instruments de paiement se déroulant en trois phases. La première phase des « pré-requis » consiste à moderniser les infrastructures intra banque et interbancaires et à mettre en place une réforme de l’organisation et des pratiques des banques pour le traitement des opérations de paiements.

La seconde phase de constitution d’un socle de services de paiements reconnus par la clientèle bancarisée s’appuie sur le développement concentré d’instruments électroniques à fort levier (virements de salaires et inter-entreprises, prélèvements des grands remettants) tout en modernisant le traitement des autres opérations (remplacement du chèque de retrait la carte de retrait, amélioration du recouvrement des chèques de paiement.

Elle permettra la troisième phase de conquête par le développement de la bancarisation et de la carte de paiement. Une organisation de l’interbancarité algérienne des paiements de masse basée sur la participation active des établissements bancaires et quasi-bancaires (Algérie Poste), à travers la mise en place d’un Institut de Normalisation Bancaire et le renforcement de la Société Interbancaire pour prendre en charge la mise en place et la gestion du système de télé compensation.

Il est également souligné que ces développements ne peuvent réussir qu’avec la participation active de la Banque d’Algérie, autorité de supervision. Une économie de l’activité des paiements élaborée en cohérence avec le Plan stratégique de modernisation des instruments de paiement, basée sur une tarification systématique des opérations à un prix psychologique permettant le développement des paiements scripturaux. L’ampleur des projets de modernisation des infrastructures redent nécessaire la prise en charge d’une part du financement par les Pouvoirs Publics, afin de permettre le développement nécessaire de services de paiement fiables, rapides et modernes en Algérie.